D’après une étude menée en 2017 au sein de l'institut, 95% des cas de décrochage rencontrés sont en lien avec une situation de handicap invisible.
249 étudiants de Sciences Po souffrent d'une forme de handicap
Pour travailler ensemble à concevoir des méthodologies d’apprentissages inclusives, une convention a été signée avec l’Agefiph (Association de gestion du fond pour l’insertion des personnes handicapées) et le FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique).
Aujourd’hui, les mesures de compensation pour les étudiants touchés par le handicap (attribution d’un tiers temps ou compensations humaines/techniques) ne s’articulent pas dans la transmission du savoir. Or, pour les troubles invisibles, il est urgent de mettre en place une réelle méthodologie d’apprentissage profitable à tous.
Pour illustrer sa méthode, Sciences Po a réalisé de petits films destinés aux enseignants pour les inciter à adapter leurs pratiques quotidiennes. Par exemple, l'une des vidéos explique que pour un étudiant atteint de dyslexie, des éléments simples pourraient rendre plus surmontable l’assimilation des enseignements : adapter sa typographie, diviser les parties du cours ou encore souligner les points importants.
Sur ce sujet, les recherches s’accélèrent puisque de nombreuses études s’intéressent à la « neurodiversité » afin de mieux comprendre les capacités cognitives de chacun et l’avantage compétitif que cela représente sur le marché du travail.